Points clés
- La technologie blockchain et les contrats intelligents ont le potentiel de débloquer une nouvelle ère d'épanouissement humain.
- La valeur qu'introduisent les plates-formes de contrats intelligents est : le code est une loi; la possibilité de : construire des applications imparables.
- S'il est adopté de manière positive, le site Code is Law sera extrêmement bénéfique ; ceux qui tentent d'étouffer son adoption seront laissés pour compte.
- Le changement est susceptible de perturber les institutions puissantes, qui peuvent lutter contre les technologies qui menacent leur position.
- Seules les blockchains engagées dans Code is Law sont aptes à relever ce défi ; les autres seront capturées.
- Aujourd'hui, la plupart des projets de blockchain, y compris Ethereum™, ne sont pas engagés dans Code is Law, ce qui nuit à leur proposition de valeur.
Introduction
Pour Ethereum Classic, les principes passent avant tout, et l'histoire d'ETC commence par une phrase qui résume le mieux sa philosophie de base : Code is Law.
Code is Law met le "Unstoppable" dans "Build Unstoppable Applications", une philosophie louée avec enthousiasme par le projet Ethereum jusqu'au DAO Hack. Mais qu'est-ce que le code est exactement la loi, et pourquoi les Éthériens en dehors d'Ethereum Classic ont-ils décidé de l'abandonner ?
Une vision pour l'avenir
Nombreux sont ceux qui, après avoir réfléchi au potentiel de la technologie blockchain, ont un moment "eurêka", où tout s'enclenche, et où les évaluations folles de l'espace des crypto-monnaies semblent soudain un peu plus maigres. Ils réalisent qu'il existe un avenir où tous les accords entre les personnes sont finalement régis non pas par des institutions corruptibles mais par la logique froide et dure du code des contrats intelligents.
Dans ce futur, les individus décideront eux-mêmes des contrats qu'ils souhaitent conclure, plutôt que de lancer les dés via les monopoles géographiques dans lesquels ils sont nés. Il n'y a plus d'intermédiaires, car la recherche de rente dans tous les domaines est remplacée par la désintermédiation, la concurrence sur le marché et l'optimisation des prix. Cette réalité est plus juste, moins chère, interopérable et globale. Il devient un solvant universel qui lubrifie les anciennes machines ossifiées.
Une nouvelle ère d'épanouissement humain s'ouvre, car la société est libérée de l'inefficacité et de l'opacité de la corruption. Ce ne sera rien de moins qu'une nouvelle renaissance, un rayon d'espoir face à des alternatives plus sombres, et pour couronner le tout, c'est réalisable de notre vivant.
Juridictions virtuelles
Dans ce futur, une ou plusieurs "juridictions virtuelles" mondiales existent, en plus, et dans certains cas à la place, des cadres juridiques basés sur la géographie qui fonctionnent aujourd'hui. Ces nouvelles juridictions seront préférées car elles offrent quelque chose que leurs alternatives traditionnelles ne peuvent pas fournir de manière constante : la transparence, l'équité et l'incorruptibilité.
Contrairement aux juridictions légales qui existent aujourd'hui et qui sont régulièrement manipulées par les caprices des puissants, les futures juridictions virtuelles seront régies par le principe du Code is Law, ce qui signifie que pour la première fois, l'humanité pourra fonctionner sous __, par opposition à l'apparence de la règle de droit, codifiée non pas dans des textes juridiques ésotériques et mal interprétables, mais en mathématiques pures.
Code is Law est rendu possible par la technologie blockchain, et c'est un concept simple qui permet à ces juridictions virtuelles de rester souveraines. Cela signifie que le code d'un contrat intelligent est l'arbitre ultime du résultat d'une interaction sur la chaîne, par opposition à une force prépondérante extérieure au réseau. Par conséquent, les applications _ sont _imparables, et fonctionnent exactement comme elles ont été programmées, sans temps d'arrêt, ni censure, ni interférence de tiers.
Lorsque des individus s'engagent volontairement dans des contrats intelligents sur une chaîne qui suit le site Code is Law, ils acceptent le résultat de la logique définie dans ces contrats. Si un contrat est mal rédigé ou comporte une erreur, il n'appartient pas au réseau élargi de "réparer" les parties qui ne sont pas satisfaites d'un résultat donné. En bref, il n'y a pas de retour en arrière, de renflouement ou de remboursement, sauf s'ils sont préprogrammés.
La valeur des chaînes de blocs
Après réflexion, il devient évident que Code is Law est la seule manière dont les contrats intelligents peuvent être interprétés de manière équitable ou utile. Sur les blockchains qui ne respectent pas Code is Law, le résultat des transactions n'est pas régi par le choix individuel via le code du contrat, mais en fin de compte par la "gouvernance" du système existant, y compris tous les inconvénients que l'introduction d'une blockchain était censée pallier.
Pour ceux qui veulent "construire des applications imparables", la vérité apparente est que Code is Law est la chose même qui donne de la valeur aux blockchains. C'est pour cela qu'ils existent. Sans Code is Law, il existe des moyens bien plus efficaces de "construire Stoppable Applications", comme Amazon Web Services, alors pourquoi s'embêter avec une blockchain ?
Pas sans se battre
Si ces nouveaux systèmes apporteront une valeur immense à la grande majorité, ils ne manqueront pas de susciter l'opposition de ceux qui bénéficient injustement du statu quo.
Dans les juridictions transparentes et incorruptibles Code is Law , ceux qui ne sont pas en mesure d'offrir une réelle valeur ajoutée sur un pied d'égalité disparaîtront. C'est pourquoi, dans une vaine tentative d'arrêter le progrès, les blockchains véritablement décentralisées subiront une forte pression de la part des institutions en place pour qui cette réalité plus juste représente une menace existentielle.
Si l'on en croit l'histoire de , des tentatives seront faites pour étouffer l'adoption de ces nouvelles technologies qui donnent du pouvoir. Les projets qui ne sont pas suffisamment décentralisés, ceux qui ne sont pas Sovereign Grade, seront capturés par les institutions mêmes qu'ils promettent de perturber. C'est pourquoi le code est la loi et le haut degré de décentralisation nécessaire pour l'étayer doit être l'objectif premier des blockchains qui souhaitent survivre et offrir une valeur à long terme.
Quand le code n'est pas la loi
Le concept de Code is Law est potentiellement provocateur et perturbateur pour l'ordre mondial existant, mais il n'est pas nécessaire de s'y rallier par réflexe. Comme toutes les technologies puissantes, comment et où elles sont appliquées détermine qui en bénéficie. Comme l'internet avant la blockchain, le génie est sorti de la bouteille. Cela changera sans aucun doute le paysage existant, mais la société en tirera profit en s'engageant positivement dans cette technologie.
La façon dont nous nous engageons dépend de la reconnaissance des limites de Code is Law, et de la compréhension du fait que, comme les braises d'un feu, il ne peut exister que dans des circonstances uniques et doit être nourri et mûri pour devenir la source de lumière furieuse qu'il a le potentiel de devenir.
L'ancien monde
La phrase n'est pas seulement Code is Law. Le concept de Code is Law est ambivalent quant à la manière dont un service de police local particulier gère l'impossibilité d'arrêter les contrats intelligents dans sa juridiction hors chaîne. Le vol de crypto-monnaies, par exemple, est considéré comme illégal dans de nombreux endroits, et les partisans de Code is Law peuvent constamment soutenir le retour des fonds volés tout en s'opposant à l'annulation des transactions malveillantes.
Comme il existe de nombreuses juridictions juridiques et diverses approches du maintien de l'ordre, les blockchains Code is Law reconnaissent que pour rester pertinentes et accessibles dans le monde entier, elles doivent être neutres et suivre leurs propres accords contractuels **. Les problèmes hors chaîne ne relèvent pas de la responsabilité de la chaîne, dont le seul rôle est de garantir que les transactions sont et non réversibles par l'intervention d'un tiers dans le protocole.
Code is Law Les blockchains sont des systèmes à participation volontaire qui peuvent avoir des conséquences hors chaîne qui dépendent de la manière dont elles sont utilisées. De la même manière que le feu peut être utilisé à la fois pour se réchauffer et pour détruire, en tant que nouvelle technologie primitive, restreindre son utilisation ne fera que nuire à celui qui l'utilise, qui sera laissé derrière lorsque d'autres en profiteront. Il ne fait aucun doute qu'un grand défi consiste à déterminer comment le monde s'interface avec cette nouvelle technologie, mais cela dépend des préjugés culturels et n'est pas nécessairement sous le contrôle des technologues. Dans tous les cas, s'il vous plaît, ne tirez pas sur le messager.
En dehors de la couche du contrat
Une idée fausse très répandue à propos de Code is Law est qu'elle s'applique à toutes les parties de la pile technologique d'une blockchain, y compris le code des clients des nœuds. Cela n'a pas de sens, car les nœuds de la blockchain sont écrits dans des langages de programmation classiques et fonctionnent dans des environnements d'exécution traditionnels, où le code ne pourrait pas avoir de loi s'il le voulait. Au lieu de cela, les clients de la blockchain sont écrits pour participer au protocole d'une blockchain donnée, dont le fonctionnement crée un nouvel environnement d'exécution décentralisé ; une couche de contrat _ qui se trouve au sommet, où _Code is Law peut fonctionner.
9 sur 10 Chaînes
Certaines chaînes ont entièrement abandonné l'idée de Code is Law . En effet, la grande majorité des projets blockchain actuels n'accordent que peu, voire pas du tout, de priorité à l'impartialité , à la décentralisation ou à la résistance à la censure __, et ne sont donc pas en mesure d'offrir l'avenir radieux évoqué ci-dessus. Ces projets peuvent certes se tailler des niches dans des domaines qui ne bouleversent pas trop les choses, mais dès qu'ils représentent une menace pour les puissants titulaires, ils sont facilement manipulés, capturés ou compromis d'une autre manière, et ne parviennent donc pas à apporter des changements monumentaux.
C'est malheureusement le cas pour le petit frère de l'ETC, Ethereum™, un projet qui partageait autrefois ces principes, mais qui, après seulement un an, s'est séparé, redémarrant une nouvelle chaîne avec de nouvelles règles, empruntant une nouvelle voie, et désavouant explicitement Code is Law.
Pour comprendre ce qui s'est passé, nous devons maintenant réfléchir à l'histoire commune d'Ethereum Classic et d'Ethereum™ et revenir sur l'incident qui a conduit à la genèse d'ETC.